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L'action positive

Le principe d’action positive consiste à renforcer ce qui va bien au fur et à mesure de l’entraînement sophrologique, pour accroître la vitalité et arriver à créer un rapport positif aux situations du quotidien.


Le but est de retrouver toutes les ressources que l’on a en soi, en conscience, et ainsi de renforcer les structures physiques et psychologiques.


Nous considérons qu’une action positive orientée vers le corps ou le mental va retentir positivement sur l’être entier. Selon ce principe de l’unicité de la conscience, une action sur un des éléments de la conscience affecte les autres éléments. La visualisation (partie mentale de la conscience) développe ainsi des sentiments positifs (partie émotionnelle de la conscience) qui s’inscrivent dans le corps (partie physique de la conscience). Lorsque ces trois niveaux de l’être sont sollicités et activés, un sentiment d’unité peut s’installer en nous et s’inscrire dans notre mémoire comme une nouvelle ressource.


Ainsi, contrairement au dualisme de Descartes, Spinoza indique que la connaissance des potentialités et de la conscience du corps permettrait de comprendre l’unité du corps et de l’esprit. Il induit l’idée que le corps pourrait penser, à travers l’imagination, le mouvement ou la sensation par exemple. Pour lui, corps et esprit sont en interaction permanente.


Nous pouvons alors réfléchir aux nombreux phénomènes de somatisation du corps, qui expriment des difficultés affectives non prises en compte, non conscientisées par l’esprit et se transforment en maladies fonctionnelles. « Tout en nous se révolte, même à notre insu, même si l'intelligence accepte l'épreuve ». Fr. Dolto, G. Sévérin, L'Évangile au risque de la psychanalyse


Certaines maladies fonctionnelles proviennent donc d’excès de stress ou d'anxiété. Cela déclenche parfois des névroses ou maladies psychosomatiques, des maux physiques que l'on a pu expérimenter, tels que l’insomnie, le mal de ventre, la migraine, des maladies de peau, ou bien des angoisses plus profondes.


Alors en sophrologie, il est question de « somatiser du positif », par un entraînement du corps et de l’esprit pour développer sérénité et mieux-être, basé sur des techniques de relaxation et d’activation intra-sophronique.

Les événements pourront ainsi être perçus d’une façon différente, plus constructive.


Thierry Loussouarn - 35 plages de sophrologie

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