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Zen, soyons zen !

En sophrologie, nous somatisons du positif


Spinoza induit l’idée que le corps pourrait penser, à travers l’imagination ou la sensation par exemple, et que corps et esprit sont en interaction permanente.


Ainsi pouvons nous réfléchir aux nombreux phénomènes de somatisation du corps, qui expriment des difficultés affectives non prises en compte, non conscientisées par l’esprit et se transforment en maladies fonctionnelles.

« Tout en nous se révolte, même à notre insu, même si l'intelligence accepte l'épreuve.» Françoise Dolto, Gérard Sévérin, L'Évangile au risque de la psychanalyse.


Certaines maladies fonctionnelles proviennent donc d’excès de stress, qu’il soit psychique, physique ou chimique. Ce stress déclenche parfois des névroses ou maladies psychosomatiques que l’on a pu expérimenter, à travers les troubles du sommeil, le mal de ventre, la migraine ou l’anxiété, les addictions, les maladies de peau ou bien des angoisses plus profondes.


Alors en sophrologie, il est question de « somatiser du positif », par un entraînement du corps et de l’esprit pour développer sérénité et mieux-être, basé sur des techniques de relaxation et d’activation intra-sophronique.

Les événements pourront ainsi être perçus d’une façon différente, plus constructive.


La sophrologie est basée sur la phénoménologie, au sens où elle permet de revenir aux choses telles qu’elles sont et qu’elle porte attention au phénomène corps. Nous prenons conscience de ce qui se passe dans le corps à un moment donné, avec un vécu sensoriel.


Cette pratique nous aide à accepter la valeur phénoménale, stupéfiante, de notre corps et de nos organes et ainsi à renforcer notre respect envers nous-même.


Les méthodes utilisées en sophrologie sont d’abord prophylactiques, de nature préventive, et s’inscrivent en parallèle dans une application thérapeutique, permettant de baisser les symptômes psychosomatiques.


- En prévention, la sophrologie permet de renforcer nos valeurs positives, de maintenir notre santé et d’apprendre à vivre en harmonie avec nous-même, les autres et notre environnement. Elle affirme notre identité, par la prise de conscience que je suis capable de réussir, de me préparer à une situation future et de dépasser les événements déstabilisants de la vie.


Ces outils appliqués dans la vie quotidienne pourront permettre de mieux réagir à ce qui nous arrive, de rebondir plus facilement et de mieux nous intégrer dans la société.


- En thérapie, la sophrologie permet de somatiser du positif et de neutraliser des difficultés affectives, pouvant se transformer en maladies fonctionnelles. Ces méthodes peuvent ainsi quelque fois faire disparaître un symptôme, en agissant sur la cause, grâce à un entraînement régulier.


Ce dernier nous fait prendre conscience de la nécessité d’un bon enracinement, nous aide à trouver le positif dans nos instants les plus quotidiens et nous apprend à vivre plus sereinement nos émotions. Nous nous entraînons ainsi à observer celles-ci, à les accueillir, les laisser passer si elles sont négatives ou bien nous en imprégner si elles sont positives, avec la somatisation positive, la respiration abdominale, les visualisations, comme supports. C’est également l’occasion d’accepter de ressentir.


Comment la sophrologie et toutes les pratiques à notre disposition de développement personnel vont-elles peu à peu s’intégrer dans notre vie ? Nous observons un réel engouement et une pratique accrue de celles-ci, pour autant dans quelle mesure allons nous véritablement nous les réapproprier ? Et comment ce développement de la conscience va venir se répercuter sur nos habitudes de vie, de consommation, sur nos relations interpersonnelles et nos choix d’orientation ?


Ces choix que nous faisons s’inscrivent dans un nouveau modèle économique, qui pourrait devenir plus responsable, plus en phase avec notre environnement.





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